Partagez sur FacebookImprimez cet article

Reportage de voyage

Pourquoi il faut aller au Liban…

Le tourisme au Liban, sinistré à intervalles réguliers, au gré des crises plus ou moins graves, s'emploie depuis plus de vingt ans à renouer avec les années glorieuses ayant précédées la guerre civile. Variété de ses paysages, patrimoine culturel, diversité communautaire et religieuse, les atouts du pays du Cèdre sont pourtant multiples.

Joueurs de tric-trac au café Palace sur la
Corniche, Beyrouth

La première impression peut susciter une réaction de rejet. Entre buildings modernes et forêts de cubes de béton érigés dans un joyeux capharnaüm urbanistique d'un coté, circulation chaotique sur de vastes rocades et dans des nœuds routiers dantesques de l'autre, le visiteur peut s'interroger sur le choix de sa destination. D'autant que les promoteurs ne limitent pas leur œuvre de destruction massive - entamée au lendemain de la guerre civile (1975-1991) - à Beyrouth mais l'étendent largement à la côte libanaise et à la montagne.

Dans une boutique de patisserie
orientale

Le Liban recèle pourtant des trésors innombrables, une étonnante histoire et une personnalité incroyable pour un si petit pays.

Vingt ans après la fin de la guerre civile, le pays des Cèdres panse à intervalles réguliers de nouvelles plaies. Avec toujours l'ambition de redevenir un important comptoir commercial, comme il le fut jusqu'en 1975 (sans même parler du rayonnement des Phéniciens il y a plus de deux mille ans).

La plupart des touristes viennent y chercher, comme à l'époque de son âge d'or, une dolce vita à la libanaise, voire pour certains intellectuels une liberté d'expression unique dans le monde arabe.

Serveur de café libanais

Le Liban est souvent en bonne voie, qui franchit bon an mal an le million et demi de visiteurs, chiffre qu'il dépassait il y a plus de trente ans.

Avant la guerre civile, les plaquettes publicitaires la surnommait la "Suisse du Proche Orient", et pas seulement pour ses nombreuses banques et ses reliefs montagneux. Les touristes se pressaient déjà dans ce petit pays pour y goûter sa douceur de vivre, son sens de l'hospitalité et sa vie nocturne trépidante.

Dans un magasin de fruits secs

C'est sur ce même registre que le Liban accueille aujourd'hui les voyageurs. Avec toujours ces spécificités culturelles. Le pays compte dix-sept communautés religieuses - chiites, chrétiens maronites, sunnites et druzes notamment - qui en font un pays totalement à part dans cette région du monde.

Une petite moitié de la population parle en outre la langue de Molière, une pratique malheureusement battue en brèche par l'anglais. Dans quel autre endroit mélange-t-on les langues au point d'interpeller le serveur d'un restaurant d'un «maître, l'hseb please» pour demander l'addition ?

A l'heure du tri d'olives

Les Français ont d'autres bonnes raisons de venir au Liban: la gastronomie et l'attachement des Libanais à la France, lesquelles font souvent bon ménage. Sa tradition d'hospitalité vous ouvrira les portes des maisons; on vous invitera à partager une cuisine unique au monde.

Le mezzé - ce festival de hors-d'œuvre typiquement local - sera arrosé idéalement d'un verre d'arak, l'anisette locale.

Le Liban produit aussi de bons vins tels le Ksara ou le Kefraya, et les amateurs mettront le cap sur leurs vignobles dans la Bekaa...

© oopartir 2010 - Texte : Vincent de Monicault; photos : OT Liban et Vincent de Monicault


Quand et où partir

Sélectionnez un mois (+ continent et thématique en option).

Notre classement des destinations en fonction des périodes les plus favorables.

  • Retrouvez-nous sur mobile
    et tablette

youtube

Infos pratiques
Reportages
Thématiques
 
Bon à savoir
Dossiers