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Reportage de voyage

Refuges: la montagne gagne... en confort

Le Club alpin français a entrepris la modernisation d’une partie de son parc de refuges et chalets d’altitude, des hébergements plébiscités par les randonneurs.

Refuge du Saut, Méribel

L’objectif des refuges et chalets d’altitude? Permettre aux alpinistes, skieurs et randonneurs d’accéder à une infrastructure rustique et de qualité sans que le critère financier ne soit une contrainte. Une mission d’autant plus bénéfique que le voyageur n’a guère le choix de l’hébergement en altitude. Le Club alpin français (CAF) met ainsi à la disposition des amoureux de la montagne un parc de 142 bâtiments.

Créé en 1875, le CAF exploite une centaine de refuges et 42 chalets - de haute et moyenne altitude - dont 91 dans les Alpes, 33 dans les Pyrénées, les autres dans les Vosges, le Jura et… l’Atlas au Maroc (4 chalets). Leur altitude moyenne est de 2.500 mètres.

Pour faire face à l’évolution de la demande, le CAF a lancé des travaux sans précédent pour mettre une partie de son parc de refuges et chalets aux normes modernes de sécurité et d’hygiène. « Il ne s’agit pas de les transformer en hôtels, mais d’améliorer le niveau de confort proposé en conservant leur caractère d’abris fonctionnels », précise toutefois le CAF.

Des refuges ne cessent d'être réhabilités avec l’aide de l’Etat. Ces travaux concernent notamment le développement du chauffage à l’énergie solaire, l’amélioration des sanitaires, le traitement des eaux usées, le confort des lieux d’hébergement des gardiens.

Ces derniers exercent en effet un travail complexe, passant plusieurs mois en altitude et exerçant des taches multiples : la restauration, le réveil, l’assistance ou encore l’information. Leur présence a un coût mais s’avère quasi-indispensable, selon les responsables du CAF, évoquant l’état dans lequel ils retrouvent les refuges lorsque les gardiens se sont absentés.

La clientèle, d'après une enquête, souhaite une limitation de la promiscuité dans les chambrées, une adaptation des salles consacrées à la restauration, une ouverture permanente des refuges ^et la possibilité de «faire du hors-sac», c’est-à-dire d’apporter ses repas.

Le CAF a du toutefois réviser à la baisse ses ambitions en matière de modernisation de son parc. Le taux de remplissage – sur les 120 à 150 jours d’ouverture en moyenne par an - ne dépasse pas les 30%. Les disparités sont toutefois très fortes. Hors saison, si les refuges sont presque vides en semaine, le manque de capacité est criant le week-end. Et les bâtiments gérés par le CAF affichent complets du 15 juillet au 15 août.

lac Blance, Queyras

Les visiteurs ont également changé. L’alpinisme est une activité un peu en perte de vitesse. En revanche, la randonnée est en hausse. Le refuge devient même, de plus en plus, l’objectif de nombreux randonneurs, lesquels y passent une nuit puis redescendent. Ces derniers sont désormais largement majoritaires dans les refuges de moyenne montagne. Les randonneurs sont même les seuls visiteurs du Mercantour où le bivouac est interdit.

Le CAF estime aujourd’hui qu’on peut prévoir un confort un peu supérieur et des douches dans les refuges de moyenne altitude, notamment ceux situés sur les circuits de Grande Randonnée. Avec toujours une question qui taraude ses dirigeants : « jusqu’où peut-on aller pour qu’un refuge reste toujours un refuge? ».

© oopartir - 2011 - Texte : Pierre Marka


Les infos pratiques
Il faut compter en moyenne une vingtaine d'euros pour une nuit en refuge haute montagne et une quinzaine d'euros en moyenne montagne. Les adhérents du CAF payent moitié prix. Pour en savoir davantage, commandez notamment la nouvelle édition du répertoire des Refuges et chalets du Club alpin français, lequel recense les 142 établissements gérés par le CAF.

Doté d’une cartographie précise, il permet au lecteur de trouver toutes les informations pratiques nécessaires (capacité, activités praticables, réservation, etc). Une mise à jour régulière est consultable sur le site www.clubalpin.com. Pour obtenir des infos complémentaires sur le guide Gîtes d’étapes et refuges, lequel présente aussi l’offre transfrontalière dans les autres pays européens, consulter le site www.gites-refuges.com.

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