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A Madagascar, la tension reste vive
Madagascar semble dans l'impasse. En lutte ouverte avec le président de la "Grande île" de l'Océan indien, le maire d'Antananarivo s'étant proclamé en charge du pays le week-end dernier a été destitué deux jours plus tard par le gouvernement, ce qui provoque des manifestations de soutien violemment réprimées, notamment ce samedi.
La situation avait connu lundi 26 janvier une rapide dégradation dans la capitale (barrages, rassemblements). Des centaines de manifestants avaient ce jour-là saccagé et incendié des immeubles de la télévision d'Etat en réaction à une fermeture supposée d'une station de radio de l'opposition. Des pillages de grands magasins avaient eu lieu pendant la nuit. L'un d'eux a tourné au drame et fait 25 victimes coincés par les flammes.
Le Quai d'Orsay, dans la rubrique Conseils aux voyageurs de son site internet, recommande, «sauf raisons impérieuses, de différer tout déplacement à Madagascar». Plus d'infos sur le site
www.diplomatie.gouv.fr.
Le CETO, qui regroupe les principaux tour-opérateurs français, invite pour sa part ses membres à proposer le report sans frais à leurs clients, pour des départs à une autre date ou sur une autre destination.
