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Info générale

Ouzbekistan

 
INTRODUCTION

L'Ouzbékistan, au coeur de l'Asie centrale, est un carrefour des civilisations et des grands voyageurs au premier rang parmi lesquels Marco Polo. Les grands empires y ont aussi laissé leurs empreintes ; d'Alexandre le Grand aux tsars de Russie, Gengis Khan et surtout Tamerlan (Amir Temur).

Carrefour aussi des modes de vie entre les tribus nomades des steppes et quelques-unes des plus anciennes cités sédentaires du monde. Carrefour des religions, à la croisée des influences bouddhistes, chrétiennes et musulmanes. Carrefour culturel enfin, tout au long de la mythique route de la soie qui reliait la Chine à l'Occident.

 

La République d'Ouzbékistan est située entre deux grands fleuves - l'Amou-Darya et le Sir-Darya, qui se jettent dans la mer d'Aral. Son territoire s'étend sur 447 000 km2. L'étendue du territoire de la république de l'ouest à l'est consiste 1425 km, du nord au sud - 930 km.

L'Ouzbékistan a des frontières communes avec le Kazakhstan au nord-est, avec le Kirghizstan et le Tadjikistan - à l'est et au sud-est, avec le Turkménistan - à l'ouest, avec l'Afghanistan - au sud. La République d'Ouzbékistan est divisée en 12 régions et une république autonome, elle réunit près de 130 nationalités et groupes ethniques

La capitale de la République est Tachkent, important centre politique, industriel et culturel non seulement en Ouzbékistan mais aussi dans toute l'Asie Centrale d'où son surnom: «la Porte de l'Est».

La population de l'Ouzbékistan compte 28 millions d'habitants. La majorité de la population (plus de 21 millions d'habitants) est ouzbèque. Le pays accueille également un grand nombre de représentants d'autres peuples et nationalités: Kazakhs, Tadjiks, Kirghizes, Turkmènes, Russes, Ukrainiens, Tatars, Arméniens, Coréens, Ouïghours et d'autres. Environ 4/5 du territoire d'Ouzbékistan sont des plaines désertiques, les régions de l'est et du sud-est sont occupées par les montagnes du Tien Shan et les monts de Hissar. Dans les limites de plateau de Turan on voit le plateau d'Ustyurt, le delta de l'Amou-Darya du côté méridional de la mer d'Aral et l'immense désert de Kyzylkum. Le climat de l'Ouzbékistan est continental.

Pays à la civilisation millénaire, l'Ouzbékistan abrite d'innombrables monuments historiques - plus de 4000. Les bibliothèques, les centres culturels et les musées conservent un grand nombre de manuscrits et de pièces rares qui datent de l'antiquité et qui témoignent d'un passé riche en patrimoine du peuple ouzbèque.

Les plus anciennes villes de l'Ouzbèkistan sont Samarkand (2750 ans), Boukhara (2500 ans), Khiva (2500 ans), Tashkent (2200 ans), Karshi (2700 ans) et Margilan (2000 ans). L'Ouzbékistan célèbre depuis dix huit ans, sous les auspices de l'UNESCO, la création de ces villes mondialement connues.

La combinaison des zones climatiques telles que les glaciers et les déserts ardents, les steppes infinies mais aussi des vallées florissantes, les régions montagneuses et leurs sommets créent une palette exceptionnelle de paysages et offrent de nombreuses possibilités pour le tourisme à chaque saison de l'année.

 
Les villes à visiter

 
Tachkent

La capitale de l'Ouzbékistan est une ville moderne agrémentée de nombreux parcs et fontaines. Après le tremblement de terre de 1966, tous les vieux édifices qui avaient été touchés, à l'exception de ceux présentant une valeur historique ou architecturale, ont été détruits. Les archéologues estiment que Tachkent est née il y a vingt siècles. Elle est aujourd'hui un des plus grands carrefours de l'Asie centrale avec près de 2 millions d'habitants).

A la limite de la nouvelle et de la vieille ville, de part et d'autre du vieux canal d'Ankhor, se trouve le centre moderne de Tachkent. La Maison des Connaissances à proximité de laquelle se trouvent le carillon qui a survécu au séisme, le théâtre d'opéra et de ballet Alicher Navoï, la Philharmonie (choeurs et ballets "Bakhor") ont été construits d'après l'architecture ouzbèque traditionnelle Les bâtiments modernes, sculptés à l'ancienne, les colonnes aux ornements traditionnels typiques des anciens édifices, les coupoles bleues, traditionnelles, s'harmonisent magnifiquement avec les vitraux modernes et les vielles bâtisses.


Samarkand


Perle de l'Ouzbékistan. c'est l'une des plus anciennes villes du monde avec 2 750 ans d'histoire, aussi ancienne que Rome, Athènes ou Babylone. En Orient, depuis des temps immémoriaux on l'appelle l' « Etoile de la Terre », la « Perle » ou le « Visage du monde ».

Tout au long de son histoire, la ville a connu grandeur et décadence. Malgré les invasions dévastatrices, la ville s'est toujours relevée pour renaître plus belle encore. Sous le règne d'Amir Timour (Tamerlan), Samarkand connait une période de prospérité et de grandeur. Natif de Chakhrisabz, Amir Timour a fait de Samarkand la capitale de son immense empire. Important carrefour sur la Route de la Soie, la ville avait une situation géographique très avantageuse. La ville de Samarkand conserve de brillants exemples de l'architecture du Moyen âge, qui frappent par leurs formes parfaites et la richesse de leurs couleurs.

La place Registan est l'endroit le plus visité de Samarkand. Elle impressionne ses visiteurs par sa perfection monumentale, son mariage de belles majoliques et de mosaïque azurée. La place Registan est une des plus belles places du monde. Elle abrite trois universités médiévales (medersa): la medersa Oulough bek, la medersa Tilla-Karri et la medersa Cher-Dor. Située sur la colline d'Afrosiab, la nécropole Chah-i-Zinda est, avec l'ensemble Bibi-Khanoum, le mausolée Gour-Emir et d'autres chefs d'œuvres de l'architecture l'une des merveilles architecturales de l'Asie Centrale. Des gens du monde entier arrivent aujourd'hui à Samarkand pour admirer les reliques du monde islamique, telles que le tombeau du saint Hussain-ibn-Abbas, qui au Moyen-âge était aussi respecté des pèlerins que La Mecque. En 1997, sur l'initiative de l'UNESCO fut largement célébré le 1222ème anniversaire de l'Imam al-Boukhari, grand savant et théologien oriental.



Boukhara


La ville sainte, « Noble Boukhara », ainsi que les musulmans l'appelaient en Orient, est l'une des rares villes à n'avoir pas cessé de se développer sur le même territoire depuis le Vème siècle avant notre ère. L'architecture qui subsiste aujourd'hui est un mélange de monuments de différentes époques, représentatifs des 25 siècles d'histoire de la ville. La vieille ville et ses anciennes medersas couvrent la majeure partie du centre. Boukhara compte 140 monuments anciens, uniques en leur genre, ayant résisté à toutes les vicissitudes du temps.

En 1993, la zone historique de Boukhara a été classée dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le minaret Kalon, la plus haute construction de la ville avec ses 48 mètres, s'élance vers le ciel tandis que ses fondations s'enfoncent profondément dans la terre meuble. La maçonnerie est réalisée en briques cuites. Les gens appellent la place au pied du minaret, « Poi Kalon », ce qui signifie « au pied de la Grandeur ». Le mausolée des Samanides, d'une beauté exceptionnelle, date des IX-X siècles. L'édifice a été érigé par Ismail, un puissant représentant de la dynastie des Samanides. Ses restes, ainsi que ceux de son père et de son petit-fils reposent dans le mausolée. Pendant sa construction, on utilisa des briques cuites qui rendaient le mausolée si fin et si délicat que sa ciselure ressemble à des dentelles raffinées. A Boukhara, se trouve le tombeau de Bakhauddin Moukhammad Nakchbandi Al-Boukhariy, fondateur et Imam du mouvement de Nakchbandiy, cheikh, dont l'apprentissage apporte aux gens la lumière dans la connaissance d'Allah.



Khiva


Cette ville mystérieuse est un véritable carrefour de la Route de la Soie. L'histoire de cette ville, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, s'étend sur plus de 2500 ans. On y relève plus de 140 monuments historiques dignes d'intérêt. C'est surtout l'architecture du khanat de Khiva de la fin du XVIIIème, début du XXème qui fait l'apparence de la Khiva contemporaine.

Mais, selon les résultats des fouilles archéologiques, on trouve dans les fondations de certaines ruines des couches anciennes qui datent du IIIème siècle avant notre ère. Itchan Kala, le coeur de la ville, abrite la plupart des chefs-d'œuvre architecturaux de Khiva. Des portes se tiennent aux quatre points cardinaux de la ville intra-muros, retranchée derrière des murailles de brique. Les remparts continuent à charmer les touristes par leur grandeur.



Chakhrisabz


Chakhrisabz s'inscrit dans « l'anneau d'or » de l'Ouzbékistan, aux cotés de Samarkand, Boukhara et Khiva. Ville éternellement verte, connue au Moyen-âge sous le nom de Kech ou Naoutaka, Chakhrisabz était la deuxième capitale du grand empire d'Amir Timour. Le palais Ak-Saroy est un témoin de la grandeur de jadis, et compte des chefs-d'oeuvre exceptionnels de mosaïque ornementale. Sur le fronton du palais on peut lire la phrase suivante : « Si tu doutes de notre grandeur, regarde nos constructions ». Les platanes séculaires, symbole sacré de Chakhrisabz, y verdissent encore de nos jours.


La Vallée de Fergana

La vallée de Fergana est baignée de jardins florissants. Elle a la forme d'un grand bol, entourée de trois côtés par les montagnes : le Tian - Chan au nord et l'Alaï au sud-est. La vallée de Fergana a toujours joué un rôle culturel considérable en Asie Centrale. Les vestiges de sites antiques et les monuments médiévaux rappellent que jadis la vallée était le berceau de différentes civilisations. La Grande Route de la Soie passait par l'ancien Khavokand (aujourd'hui Kokand), connu pour son artisanat. Outre cela Kokand était un centre religieux très important. Lors de son apogée, il y avait 35 médersas et 100 mosquées dans la ville. Malheureusement, la plupart d'entre elles ont été détruites par le temps.


Une nature sauvage source d'activités

Sports traditionnels

Le kourach est un sport de lutte très ancien, que pratiquaient déjà les soldats de Tamerlan, et qui connaît un certain renouveau depuis l'indépendance. Une association de kourach a été créée qui recense déjà des adhérents dans de nombreux pays du monde et des championnats internationaux ont lieu régulièrement.

Le oulak: des cavaliers se disputent une carcasse de bélier décapitée et doivent l'amener contre leurs adversaires jusqu'au « cercle de justice » tracé sur le sol après avoir effectué un certain parcours. Les compétitions de ce type sont plus rares en Ouzbékistan, elles ont lieu pour les grandes occasions, comme Navrouz, le jour de l'an oriental. Début décembre se tient à Ferghana une compétition dans laquelle s'affrontent les différentes nations d'Asie centrale.

 

Randonnée

L'Ouzbékistan ne manque pas d'arguments pour séduire les randonneurs : steppes, désert, montagnes jusqu'à 7000 m le tout agrémenté de trésors comme les mausolées perdus dans les sommets, traces de dinosaures, peintures rupestres... Dans les montagnes entre Shahrisabz et Samarkand, le trek, désormais bien rôdé, permet de relier Pendjikent au Tadjikistan à Samarkand. À 80 km au nord de Tachkent, autour de Tchimgan, quelques randonnées sont possibles sur les contreforts des Tian Shan dans des zones bien délimitées. Côté désert et steppe, il est possible de s'aventurer avec une tente. Il n'y a pas de problèmes de sécurité, mais la plus grande prudence est recommandée envers la faune (serpents, scorpions, loups, varans...).


Autres activités sportives

Quelques tour-opérateurs ont mis à profit les ressources naturelles de l'Ouzbékistan pour organiser des activités comme le rafting, le canyoning, le parapente, le ski... Mieux vaut faire appel à eux pour organiser ce type de séjour.


Réserves et parcs nationaux


De nombreuses réserves naturelles d'Ouzbékistan sont en territoire soumis à autorisation. C'est le cas de celle d'Angren, point de départ de randonnées l'été et de ski l'hiver, et de celle de la vallée de Pskem, qu'il était auparavant possible de parcourir à cheval. La réserve la plus intéressante et la plus accessible est celle de Bala Tugaï, une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Bérouni. Sur près de 7 000 ha, à l'ombre d'une forêt inattendue en plein désert du Kyzyl Kum se côtoient des cerfs, des loups, des léopards des neiges...

 
La gastronomie

Le plat national ouzbèque est le och, ou plov en russe, à base de riz sauté et de viande de mouton ou de boeuf. Il existe une centaine de recettes selon les régions. À Boukhara, le riz n'est pas sauté, mais bouilli. Dans la vallée de Ferghana, il est accompagné de feuilles de vigne farcies de viande et d'oignon. Ailleurs, il sera agrémenté d'ail, de pois chiches ou de raisin. Le plat est traditionnellement cuisiné le vendredi, ainsi que pour toutes les grandes occasions : navrouz (jour de l'an), fin du ramadan, mariage, anniversaire... Dans les tchaïkhanas des bazars, on en trouve tous les midis.

L'autre spécialité culinaire est le chachlik, littéralement « six morceaux ». Ces brochettes sont composées de six morceaux de viande et de gras, ou bien uniquement de gras. Les plus communes sont à la viande de mouton, mais on en trouve également au boeuf ou au poulet. Les kebabs ou - viande rôtie - sont des pièces de viande hachée, moulées autour de la brochette. Chachliks et kebabs se mangent accompagnés d'oignon au vinaigre. La viande est légèrement épicée ou parfumée à la coriandre.

Enfin, les bazars regorgent d'autres spécialités ouzbèques, ouighours ou kazakhes. Les plus courantes sont les laghmans, de longues nouilles qui se mangent en soupe ou sautées, les manty, de gros raviolis cuits à la vapeur et fourrés de viande et d'oignon, les chuchvara, des raviolis également, mais qui sont garnis de carotte ou de potiron ou encore le bechbarmak, une spécialité des nomades kazakhs, faite de viande bouillie de mouton ou de boeuf et de morceaux de foie, servie avec des oignons, des pommes de terre et des nouilles.

En septembre et octobre, les bazars se gorgent de fruits et de légumes d'excellente saveur, dont la plupart proviennent de la fertile vallée de Ferghana. C'est aussi la saison du melon, des pastèques et des citrouilles. Dans les bazars, quand kovum saili, la fête du melon bat son plein, on procède à l'élection des meilleurs produits du pays.

Les jours fériés

-1 janvier - Le jour du Nouvel An

-8 mars - Journée Internationale des Femmes

-21 mars - Fête du printemps «Navrouz», qui tient lieu de nouvel an

oriental.

-9 mai - Journée de l'hommage et du respect

-Aïd el fitr - précisée selon le calendrier lunaire

-Aïd el Adha - précisée selon le calendrier lunaire

-1 septembre - Jour de l'indépendance nationale

-8 décembre - Jour de l'adoption de la Constitution de l'Ouzbékistan

 
INTRODUCTION

L'Ouzbékistan, au coeur de l'Asie centrale, est un carrefour des civilisations et des grands voyageurs au premier rang parmi lesquels Marco Polo. Les grands empires y ont aussi laissé leurs empreintes ; d'Alexandre le Grand aux tsars de Russie, Gengis Khan et surtout Tamerlan (Amir Temur).

Carrefour aussi des modes de vie entre les tribus nomades des steppes et quelques-unes des plus anciennes cités sédentaires du monde. Carrefour des religions, à la croisée des influences bouddhistes, chrétiennes et musulmanes. Carrefour culturel enfin, tout au long de la mythique route de la soie qui reliait la Chine à l'Occident.

 

La République d'Ouzbékistan est située entre deux grands fleuves - l'Amou-Darya et le Sir-Darya, qui se jettent dans la mer d'Aral. Son territoire s'étend sur 447 000 km2. L'étendue du territoire de la république de l'ouest à l'est consiste 1425 km, du nord au sud - 930 km.

L'Ouzbékistan a des frontières communes avec le Kazakhstan au nord-est, avec le Kirghizstan et le Tadjikistan - à l'est et au sud-est, avec le Turkménistan - à l'ouest, avec l'Afghanistan - au sud. La République d'Ouzbékistan est divisée en 12 régions et une république autonome, elle réunit près de 130 nationalités et groupes ethniques

La capitale de la République est Tachkent, important centre politique, industriel et culturel non seulement en Ouzbékistan mais aussi dans toute l'Asie Centrale d'où son surnom: «la Porte de l'Est».

La population de l'Ouzbékistan compte 28 millions d'habitants. La majorité de la population (plus de 21 millions d'habitants) est ouzbèque. Le pays accueille également un grand nombre de représentants d'autres peuples et nationalités: Kazakhs, Tadjiks, Kirghizes, Turkmènes, Russes, Ukrainiens, Tatars, Arméniens, Coréens, Ouïghours et d'autres. Environ 4/5 du territoire d'Ouzbékistan sont des plaines désertiques, les régions de l'est et du sud-est sont occupées par les montagnes du Tien Shan et les monts de Hissar. Dans les limites de plateau de Turan on voit le plateau d'Ustyurt, le delta de l'Amou-Darya du côté méridional de la mer d'Aral et l'immense désert de Kyzylkum. Le climat de l'Ouzbékistan est continental.

Pays à la civilisation millénaire, l'Ouzbékistan abrite d'innombrables monuments historiques - plus de 4000. Les bibliothèques, les centres culturels et les musées conservent un grand nombre de manuscrits et de pièces rares qui datent de l'antiquité et qui témoignent d'un passé riche en patrimoine du peuple ouzbèque.

Les plus anciennes villes de l'Ouzbèkistan sont Samarkand (2750 ans), Boukhara (2500 ans), Khiva (2500 ans), Tashkent (2200 ans), Karshi (2700 ans) et Margilan (2000 ans). L'Ouzbékistan célèbre depuis dix huit ans, sous les auspices de l'UNESCO, la création de ces villes mondialement connues.

La combinaison des zones climatiques telles que les glaciers et les déserts ardents, les steppes infinies mais aussi des vallées florissantes, les régions montagneuses et leurs sommets créent une palette exceptionnelle de paysages et offrent de nombreuses possibilités pour le tourisme à chaque saison de l'année.

 
Les villes à visiter

 
Tachkent

La capitale de l'Ouzbékistan est une ville moderne agrémentée de nombreux parcs et fontaines. Après le tremblement de terre de 1966, tous les vieux édifices qui avaient été touchés, à l'exception de ceux présentant une valeur historique ou architecturale, ont été détruits. Les archéologues estiment que Tachkent est née il y a vingt siècles. Elle est aujourd'hui un des plus grands carrefours de l'Asie centrale avec près de 2 millions d'habitants).

A la limite de la nouvelle et de la vieille ville, de part et d'autre du vieux canal d'Ankhor, se trouve le centre moderne de Tachkent. La Maison des Connaissances à proximité de laquelle se trouvent le carillon qui a survécu au séisme, le théâtre d'opéra et de ballet Alicher Navoï, la Philharmonie (choeurs et ballets "Bakhor") ont été construits d'après l'architecture ouzbèque traditionnelle Les bâtiments modernes, sculptés à l'ancienne, les colonnes aux ornements traditionnels typiques des anciens édifices, les coupoles bleues, traditionnelles, s'harmonisent magnifiquement avec les vitraux modernes et les vielles bâtisses.


Samarkand


Perle de l'Ouzbékistan. c'est l'une des plus anciennes villes du monde avec 2 750 ans d'histoire, aussi ancienne que Rome, Athènes ou Babylone. En Orient, depuis des temps immémoriaux on l'appelle l' « Etoile de la Terre », la « Perle » ou le « Visage du monde ».

Tout au long de son histoire, la ville a connu grandeur et décadence. Malgré les invasions dévastatrices, la ville s'est toujours relevée pour renaître plus belle encore. Sous le règne d'Amir Timour (Tamerlan), Samarkand connait une période de prospérité et de grandeur. Natif de Chakhrisabz, Amir Timour a fait de Samarkand la capitale de son immense empire. Important carrefour sur la Route de la Soie, la ville avait une situation géographique très avantageuse. La ville de Samarkand conserve de brillants exemples de l'architecture du Moyen âge, qui frappent par leurs formes parfaites et la richesse de leurs couleurs.

La place Registan est l'endroit le plus visité de Samarkand. Elle impressionne ses visiteurs par sa perfection monumentale, son mariage de belles majoliques et de mosaïque azurée. La place Registan est une des plus belles places du monde. Elle abrite trois universités médiévales (medersa): la medersa Oulough bek, la medersa Tilla-Karri et la medersa Cher-Dor. Située sur la colline d'Afrosiab, la nécropole Chah-i-Zinda est, avec l'ensemble Bibi-Khanoum, le mausolée Gour-Emir et d'autres chefs d'œuvres de l'architecture l'une des merveilles architecturales de l'Asie Centrale. Des gens du monde entier arrivent aujourd'hui à Samarkand pour admirer les reliques du monde islamique, telles que le tombeau du saint Hussain-ibn-Abbas, qui au Moyen-âge était aussi respecté des pèlerins que La Mecque. En 1997, sur l'initiative de l'UNESCO fut largement célébré le 1222ème anniversaire de l'Imam al-Boukhari, grand savant et théologien oriental.



Boukhara


La ville sainte, « Noble Boukhara », ainsi que les musulmans l'appelaient en Orient, est l'une des rares villes à n'avoir pas cessé de se développer sur le même territoire depuis le Vème siècle avant notre ère. L'architecture qui subsiste aujourd'hui est un mélange de monuments de différentes époques, représentatifs des 25 siècles d'histoire de la ville. La vieille ville et ses anciennes medersas couvrent la majeure partie du centre. Boukhara compte 140 monuments anciens, uniques en leur genre, ayant résisté à toutes les vicissitudes du temps.

En 1993, la zone historique de Boukhara a été classée dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le minaret Kalon, la plus haute construction de la ville avec ses 48 mètres, s'élance vers le ciel tandis que ses fondations s'enfoncent profondément dans la terre meuble. La maçonnerie est réalisée en briques cuites. Les gens appellent la place au pied du minaret, « Poi Kalon », ce qui signifie « au pied de la Grandeur ». Le mausolée des Samanides, d'une beauté exceptionnelle, date des IX-X siècles. L'édifice a été érigé par Ismail, un puissant représentant de la dynastie des Samanides. Ses restes, ainsi que ceux de son père et de son petit-fils reposent dans le mausolée. Pendant sa construction, on utilisa des briques cuites qui rendaient le mausolée si fin et si délicat que sa ciselure ressemble à des dentelles raffinées. A Boukhara, se trouve le tombeau de Bakhauddin Moukhammad Nakchbandi Al-Boukhariy, fondateur et Imam du mouvement de Nakchbandiy, cheikh, dont l'apprentissage apporte aux gens la lumière dans la connaissance d'Allah.



Khiva


Cette ville mystérieuse est un véritable carrefour de la Route de la Soie. L'histoire de cette ville, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, s'étend sur plus de 2500 ans. On y relève plus de 140 monuments historiques dignes d'intérêt. C'est surtout l'architecture du khanat de Khiva de la fin du XVIIIème, début du XXème qui fait l'apparence de la Khiva contemporaine.

Mais, selon les résultats des fouilles archéologiques, on trouve dans les fondations de certaines ruines des couches anciennes qui datent du IIIème siècle avant notre ère. Itchan Kala, le coeur de la ville, abrite la plupart des chefs-d'œuvre architecturaux de Khiva. Des portes se tiennent aux quatre points cardinaux de la ville intra-muros, retranchée derrière des murailles de brique. Les remparts continuent à charmer les touristes par leur grandeur.



Chakhrisabz


Chakhrisabz s'inscrit dans « l'anneau d'or » de l'Ouzbékistan, aux cotés de Samarkand, Boukhara et Khiva. Ville éternellement verte, connue au Moyen-âge sous le nom de Kech ou Naoutaka, Chakhrisabz était la deuxième capitale du grand empire d'Amir Timour. Le palais Ak-Saroy est un témoin de la grandeur de jadis, et compte des chefs-d'oeuvre exceptionnels de mosaïque ornementale. Sur le fronton du palais on peut lire la phrase suivante : « Si tu doutes de notre grandeur, regarde nos constructions ». Les platanes séculaires, symbole sacré de Chakhrisabz, y verdissent encore de nos jours.


La Vallée de Fergana

La vallée de Fergana est baignée de jardins florissants. Elle a la forme d'un grand bol, entourée de trois côtés par les montagnes : le Tian - Chan au nord et l'Alaï au sud-est. La vallée de Fergana a toujours joué un rôle culturel considérable en Asie Centrale. Les vestiges de sites antiques et les monuments médiévaux rappellent que jadis la vallée était le berceau de différentes civilisations. La Grande Route de la Soie passait par l'ancien Khavokand (aujourd'hui Kokand), connu pour son artisanat. Outre cela Kokand était un centre religieux très important. Lors de son apogée, il y avait 35 médersas et 100 mosquées dans la ville. Malheureusement, la plupart d'entre elles ont été détruites par le temps.


Une nature sauvage source d'activités

Sports traditionnels

Le kourach est un sport de lutte très ancien, que pratiquaient déjà les soldats de Tamerlan, et qui connaît un certain renouveau depuis l'indépendance. Une association de kourach a été créée qui recense déjà des adhérents dans de nombreux pays du monde et des championnats internationaux ont lieu régulièrement.

Le oulak: des cavaliers se disputent une carcasse de bélier décapitée et doivent l'amener contre leurs adversaires jusqu'au « cercle de justice » tracé sur le sol après avoir effectué un certain parcours. Les compétitions de ce type sont plus rares en Ouzbékistan, elles ont lieu pour les grandes occasions, comme Navrouz, le jour de l'an oriental. Début décembre se tient à Ferghana une compétition dans laquelle s'affrontent les différentes nations d'Asie centrale.

 

Randonnée

L'Ouzbékistan ne manque pas d'arguments pour séduire les randonneurs : steppes, désert, montagnes jusqu'à 7000 m le tout agrémenté de trésors comme les mausolées perdus dans les sommets, traces de dinosaures, peintures rupestres... Dans les montagnes entre Shahrisabz et Samarkand, le trek, désormais bien rôdé, permet de relier Pendjikent au Tadjikistan à Samarkand. À 80 km au nord de Tachkent, autour de Tchimgan, quelques randonnées sont possibles sur les contreforts des Tian Shan dans des zones bien délimitées. Côté désert et steppe, il est possible de s'aventurer avec une tente. Il n'y a pas de problèmes de sécurité, mais la plus grande prudence est recommandée envers la faune (serpents, scorpions, loups, varans...).


Autres activités sportives

Quelques tour-opérateurs ont mis à profit les ressources naturelles de l'Ouzbékistan pour organiser des activités comme le rafting, le canyoning, le parapente, le ski... Mieux vaut faire appel à eux pour organiser ce type de séjour.


Réserves et parcs nationaux


De nombreuses réserves naturelles d'Ouzbékistan sont en territoire soumis à autorisation. C'est le cas de celle d'Angren, point de départ de randonnées l'été et de ski l'hiver, et de celle de la vallée de Pskem, qu'il était auparavant possible de parcourir à cheval. La réserve la plus intéressante et la plus accessible est celle de Bala Tugaï, une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Bérouni. Sur près de 7 000 ha, à l'ombre d'une forêt inattendue en plein désert du Kyzyl Kum se côtoient des cerfs, des loups, des léopards des neiges...

 
La gastronomie

Le plat national ouzbèque est le och, ou plov en russe, à base de riz sauté et de viande de mouton ou de boeuf. Il existe une centaine de recettes selon les régions. À Boukhara, le riz n'est pas sauté, mais bouilli. Dans la vallée de Ferghana, il est accompagné de feuilles de vigne farcies de viande et d'oignon. Ailleurs, il sera agrémenté d'ail, de pois chiches ou de raisin. Le plat est traditionnellement cuisiné le vendredi, ainsi que pour toutes les grandes occasions : navrouz (jour de l'an), fin du ramadan, mariage, anniversaire... Dans les tchaïkhanas des bazars, on en trouve tous les midis.

L'autre spécialité culinaire est le chachlik, littéralement « six morceaux ». Ces brochettes sont composées de six morceaux de viande et de gras, ou bien uniquement de gras. Les plus communes sont à la viande de mouton, mais on en trouve également au boeuf ou au poulet. Les kebabs ou - viande rôtie - sont des pièces de viande hachée, moulées autour de la brochette. Chachliks et kebabs se mangent accompagnés d'oignon au vinaigre. La viande est légèrement épicée ou parfumée à la coriandre.

Enfin, les bazars regorgent d'autres spécialités ouzbèques, ouighours ou kazakhes. Les plus courantes sont les laghmans, de longues nouilles qui se mangent en soupe ou sautées, les manty, de gros raviolis cuits à la vapeur et fourrés de viande et d'oignon, les chuchvara, des raviolis également, mais qui sont garnis de carotte ou de potiron ou encore le bechbarmak, une spécialité des nomades kazakhs, faite de viande bouillie de mouton ou de boeuf et de morceaux de foie, servie avec des oignons, des pommes de terre et des nouilles.

En septembre et octobre, les bazars se gorgent de fruits et de légumes d'excellente saveur, dont la plupart proviennent de la fertile vallée de Ferghana. C'est aussi la saison du melon, des pastèques et des citrouilles. Dans les bazars, quand kovum saili, la fête du melon bat son plein, on procède à l'élection des meilleurs produits du pays.

Les jours fériés

-1 janvier - Le jour du Nouvel An

-8 mars - Journée Internationale des Femmes

-21 mars - Fête du printemps «Navrouz», qui tient lieu de nouvel an

oriental.

-9 mai - Journée de l'hommage et du respect

-Aïd el fitr - précisée selon le calendrier lunaire

-Aïd el Adha - précisée selon le calendrier lunaire

-1 septembre - Jour de l'indépendance nationale

-8 décembre - Jour de l'adoption de la Constitution de l'Ouzbékistan

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