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Info générale

Botswana

Introduction

Langue officielle Anglais, Tswana
Capitale Gaborone
24°38' S 25°54' E
Plus grande ville Gaborone
Président Festus Mogae
Superficie
- Totale
- Eau (%)
Classé 45e
581 730 km²
2,6%
Population
- Totale (2004)
- Densité
Classé 147e
1 812 547 hab.
3,12 hab./km²
Indépendance
- Déclarée
Du Royaume-Uni
30 septembre 1966
Gentilé Botswanais (e)
Monnaie Pula (BWP)
Fuseau horaire UTC +2
Hymne national Fatshe leno la rona
(Que soit bénie cette noble terre)
Domaine internet .bw
Indicatif
téléphonique
+267


La République du Botswana est situé au sud de l'Afrique. Sa capitale est Gaborone. Anciennement les colons l'appelait Betchouanaland (ou Béchuanaland).En tswana, Botswana signifie « pays des Tswanas ».Géographie
La superficie du pays s'élève à 600 370 km², et la densité est de 3,12 hab. /km².

Population
La population du pays s'élève à 1 812 547 habitants (en 2004).
L'espérance de vie des hommes et des femmes est de 37 ans (en 2001), cette estimation tenant compte de la prévalence du VIH qui est de 30 % environ.
Le taux de natalité est de 28,85 ‰ (en 2001) et le taux de mortalité de 24,18 ‰ (2001).
Le taux de mortalité infantile est élevé : 63,2 ‰ (en 2001).

Economie
Le Botswana pourrait facilement passer, sur le papier, pour un modèle de réussite économique sur le continent africain : bâtissant son avenir sur une administration démocratique, stable, compétente et peu corrompue (Transparency International le classe régulièrement comme le pays le moins corrompu d'Afrique), une gestion prudente et, bien sûr, un sous-sol riche en diamants et minéraux, ce pays qui lors de son indépendance en 1966 était l'un des vingt-cinq plus pauvres du monde se classe désormais parmi les plus prospères du continent. De fait, il s'agit du seul pays au monde qui a pu lors de la période 1970-2000 afficher une croissance annuelle moyenne de près de 9 %. Il est en outre le seul pays ayant pu sortir du groupe des Pays les moins avancés, en 1984.

Cette richesse théorique est cependant menacée par une trop grande dépendance de l'économie vis-à-vis du secteur minier, ainsi que par l'épidémie de SIDA qui sévit dans toutes les couches de la population (près d'un adulte sur trois serait infectée). Quoi qu'il en soit, avec ses heurts et malheurs, ce territoire grand comme la France mais trente fois moins peuplé reste dans une situation enviable pour bon nombre de ses voisins.

Histoire
L'histoire du Botswana commence avec la présence de deux tribus principales sur cet espace : les Sans (communément appelés bushmen) et les Khoïkhoï. Puis les Bantous Tswana, émigrés de l'est africain aux alentours de 1800, forcent les populations en place à migrer à leur tour. Les Bantous Tswana se séparent en trois sous-groupes : les Pedi, qui investissent le Transvaal, les Basotho, qui occupent l'actuel Lesotho et les Basutho de l'ouest qui occupent le Bechuanaland, lequel deviendra le Botswana actuel. De nombreux migrants viennent trouver refuge dans cette région, à l'image du peuple Herero, fuyant la domination allemande en Namibie. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, des missionnaires parmi lesquels David Livingstone et Robert Moffat eurent une influence non négligeable sur le pays : d'une part ils convertissent peu à peu les Tswana, d'autre part ils développent l'éducation et aident les Tswana à obtenir la protection des Britanniques contre l'avancée des Boers dans la région.
En 1885, cette protection temporaire des Britanniques devient à proprement parler un protectorat à la demande des Tswana.

Le protectorat britannique a fait entrer la langue anglaise dans l'administration, bien que la langue majoritaire dans le pays demeure le Tswana. Il est à noter que cette colonisation britannique se déroula sans heurts.
Suite à leur victoire dans la guerre des Boers et à la création de l'Union Sud-Africaine en 1910, la nouvelle colonie propose au Bechuanaland d'y prendre part, ce que les Tswana refusent. Les Tswana obtiennent néanmoins une voix dans le Conseil consultatif africain créé en 1920.
Les premières élections législatives du pays ont lieu en 1961.

En 1966, le Botswana obtient son autonomie de la part du Royaume-Uni. Sir Seretse Khama devint alors président du pays. L'anglais demeure la langue officielle bien que la population continue de parler d'autres langues. En 1969, le Parlement évoque le problème de la discrimination linguistique : le tswana serait encouragé par rapport aux autres langues nationales (dont le kalanga). Ce problème sera soulevé à plusieurs reprises en 1955 puis en 1988.

La découverte de diamants à Orapa donne au pays une certaine aisance financière. La gestion du pays fut bien assurée par Sir Serete Khama qui a été réélu à trois reprises. À sa mort, en 1980, il est remplacé par Quette Masire.
Malgré son opposition à la politique d'apartheid menée par l'Afrique du Sud, le Botswana reste pendant cette période, pour des raisons de dépendance économique, assez proche de son voisin.
En 1998, Masire se retire de la vie politique. Et celui qui assure l'intérim, Festus Mogae, ministre des finances, est élu président en 1999.
Le Parti démocratique remporte les élections législatives du 16 octobre 1999, obtenant 33 sièges sur les 40 que compte le Parlement. Le Président Festus Mogae, réélu pour cinq ans, s'est engagé à améliorer l'économie du pays et à tenter d'enrayer l'épidémie de sida, laquelle toucherait près de 25 % de la population du pays selon l'Organisation mondiale de la santé.

Introduction

Langue officielle Anglais, Tswana
Capitale Gaborone
24°38' S 25°54' E
Plus grande ville Gaborone
Président Festus Mogae
Superficie
- Totale
- Eau (%)
Classé 45e
581 730 km²
2,6%
Population
- Totale (2004)
- Densité
Classé 147e
1 812 547 hab.
3,12 hab./km²
Indépendance
- Déclarée
Du Royaume-Uni
30 septembre 1966
Gentilé Botswanais (e)
Monnaie Pula (BWP)
Fuseau horaire UTC +2
Hymne national Fatshe leno la rona
(Que soit bénie cette noble terre)
Domaine internet .bw
Indicatif
téléphonique
+267


La République du Botswana est situé au sud de l'Afrique. Sa capitale est Gaborone. Anciennement les colons l'appelait Betchouanaland (ou Béchuanaland).En tswana, Botswana signifie « pays des Tswanas ».Géographie
La superficie du pays s'élève à 600 370 km², et la densité est de 3,12 hab. /km².

Population
La population du pays s'élève à 1 812 547 habitants (en 2004).
L'espérance de vie des hommes et des femmes est de 37 ans (en 2001), cette estimation tenant compte de la prévalence du VIH qui est de 30 % environ.
Le taux de natalité est de 28,85 ‰ (en 2001) et le taux de mortalité de 24,18 ‰ (2001).
Le taux de mortalité infantile est élevé : 63,2 ‰ (en 2001).

Economie
Le Botswana pourrait facilement passer, sur le papier, pour un modèle de réussite économique sur le continent africain : bâtissant son avenir sur une administration démocratique, stable, compétente et peu corrompue (Transparency International le classe régulièrement comme le pays le moins corrompu d'Afrique), une gestion prudente et, bien sûr, un sous-sol riche en diamants et minéraux, ce pays qui lors de son indépendance en 1966 était l'un des vingt-cinq plus pauvres du monde se classe désormais parmi les plus prospères du continent. De fait, il s'agit du seul pays au monde qui a pu lors de la période 1970-2000 afficher une croissance annuelle moyenne de près de 9 %. Il est en outre le seul pays ayant pu sortir du groupe des Pays les moins avancés, en 1984.

Cette richesse théorique est cependant menacée par une trop grande dépendance de l'économie vis-à-vis du secteur minier, ainsi que par l'épidémie de SIDA qui sévit dans toutes les couches de la population (près d'un adulte sur trois serait infectée). Quoi qu'il en soit, avec ses heurts et malheurs, ce territoire grand comme la France mais trente fois moins peuplé reste dans une situation enviable pour bon nombre de ses voisins.

Histoire
L'histoire du Botswana commence avec la présence de deux tribus principales sur cet espace : les Sans (communément appelés bushmen) et les Khoïkhoï. Puis les Bantous Tswana, émigrés de l'est africain aux alentours de 1800, forcent les populations en place à migrer à leur tour. Les Bantous Tswana se séparent en trois sous-groupes : les Pedi, qui investissent le Transvaal, les Basotho, qui occupent l'actuel Lesotho et les Basutho de l'ouest qui occupent le Bechuanaland, lequel deviendra le Botswana actuel. De nombreux migrants viennent trouver refuge dans cette région, à l'image du peuple Herero, fuyant la domination allemande en Namibie. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, des missionnaires parmi lesquels David Livingstone et Robert Moffat eurent une influence non négligeable sur le pays : d'une part ils convertissent peu à peu les Tswana, d'autre part ils développent l'éducation et aident les Tswana à obtenir la protection des Britanniques contre l'avancée des Boers dans la région.
En 1885, cette protection temporaire des Britanniques devient à proprement parler un protectorat à la demande des Tswana.

Le protectorat britannique a fait entrer la langue anglaise dans l'administration, bien que la langue majoritaire dans le pays demeure le Tswana. Il est à noter que cette colonisation britannique se déroula sans heurts.
Suite à leur victoire dans la guerre des Boers et à la création de l'Union Sud-Africaine en 1910, la nouvelle colonie propose au Bechuanaland d'y prendre part, ce que les Tswana refusent. Les Tswana obtiennent néanmoins une voix dans le Conseil consultatif africain créé en 1920.
Les premières élections législatives du pays ont lieu en 1961.

En 1966, le Botswana obtient son autonomie de la part du Royaume-Uni. Sir Seretse Khama devint alors président du pays. L'anglais demeure la langue officielle bien que la population continue de parler d'autres langues. En 1969, le Parlement évoque le problème de la discrimination linguistique : le tswana serait encouragé par rapport aux autres langues nationales (dont le kalanga). Ce problème sera soulevé à plusieurs reprises en 1955 puis en 1988.

La découverte de diamants à Orapa donne au pays une certaine aisance financière. La gestion du pays fut bien assurée par Sir Serete Khama qui a été réélu à trois reprises. À sa mort, en 1980, il est remplacé par Quette Masire.
Malgré son opposition à la politique d'apartheid menée par l'Afrique du Sud, le Botswana reste pendant cette période, pour des raisons de dépendance économique, assez proche de son voisin.
En 1998, Masire se retire de la vie politique. Et celui qui assure l'intérim, Festus Mogae, ministre des finances, est élu président en 1999.
Le Parti démocratique remporte les élections législatives du 16 octobre 1999, obtenant 33 sièges sur les 40 que compte le Parlement. Le Président Festus Mogae, réélu pour cinq ans, s'est engagé à améliorer l'économie du pays et à tenter d'enrayer l'épidémie de sida, laquelle toucherait près de 25 % de la population du pays selon l'Organisation mondiale de la santé.

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